Le basket, c’est son dada ! Fanny Vaillant, 21 ans, joue, entraîne et coache. Une passion dévorante qui fait le bonheur de la jeune étudiante brestoise et de ses clubs de cœur, le Patronage laïque Sanquer et l’AS Guelmeur.

À l’instar d’Obélix, tombé bébé dans la marmite de potion magique, la jeune Brestoise Fanny Vaillant a baigné, dès son plus jeune âge, dans la cocotte du basket-ball sanquerois, une discipline qu’elle apprécie pleinement. Âgée de 21 ans, la jeune étudiante était, il faut en convenir, plutôt bien entourée : son père, Sébastien, est basketteur au Patronage laïque Sanquer, ses grands-parents paternels, Françoise et Dédé Vaillant, anciens joueurs et dirigeants du même club, sans oublier sa tante et son oncle, Delphine et Christophe Cariou, ainsi que ses trois cousines - Emma, Noémie et Louna - ou encore son grand-oncle, Jean-Pierre Vaillant, ex-arbitre officiel, continuent à défendre la discipline.

Une véritable culture de la balle orange

Étudiante à la faculté de Brest, en deuxième année, la dynamique bénévole se destine à une carrière de journaliste, si possible dans le sport : « Je souhaite en effet me documenter au maximum sur les sports féminins et apporter ma petite contribution à les vulgariser un peu plus ». En attendant, elle continue à jouer en équipe seniors 2 à l’Amicale sportive du Guelmeur, à entraîner et coacher les U13 féminines. Elle prolonge ainsi son immersion dans le milieu du basket. « J’ai effectué mes premiers pas dans une salle de basket très vite après ma naissance, j’étais transportée en couffin, de salle en salle. Et les repas de famille ont toujours donné lieu à de longues séquences sur la balle orange ».

« Ma passion ? Le coaching »

Bien sûr, Fanny Vaillant, dès ses 6 ans, était inscrite au baby basket au PL Sanquer, avant de pratiquer la discipline inventée par James Naismith au sein des formations de jeunes, jusqu’en U13, ou l’insuffisance de joueuses l’a conduite de l’autre côté du pont du Forestou, à l’AS Guelmeur. « J’ai été très bien reçue et rapidement intégrée. J’y suis restée, j’y ai beaucoup appris », confie-t-elle.

Tout en jouant en équipe seniors, elle entraîne et coache les féminines U13 donc, qui viennent de terminer premières de leur poule en D2 et vont évoluer en D1 dès janvier 2024. Bien intégrée au sein du club, elle y a découvert le coaching : « C’est devenu une vraie passion, que m’apporte cet aspect du basket », affirme-t-elle.